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  • Photo du rédacteurmelane

Jour 18 – 31 mars 2020

Poisse

 

J’ai la chkoumoune, rien ne fonctionne. Je tente de me divertir sur les réseaux sociaux : « Profitez ! Apprenez le Chinois et le code tout en fortifiant vos abdos avec du yoga aérien… le monde va bien, il s’en forme un nouveau. Tout ira bien.


Tous ces pantophiles me laissent recrue.


Jour 19 – Pas de poisson - 1er avril 2020

Besoin – STOP – urgent – STOP- de me rassénérer – STOP – je répète – STOP – acédie croissante – STOP


Jour 21 – Accalmie - 3 avril 2020

Apaisement fort apprécié aujourd’hui. Gageons que mon handicap venait de ma chute de progestérone mensuelle. Pour la prochaine révolution sociétale je suggère de former une armée de femmes réglées, pour régler justement n’importe quel problème en deux temps trois mouvements. Une armée de femmes qui boufferaient du lion pour expliquer la vie, la vraie, ça ferait du bien à tout le monde.


Jour 22 – Algarade - 4 avril 2020

La colère est une énergie particulière qui se mêle au champ de toutes les émotions humaines. Paradoxalement, il y a du bon dans ces expériences de colère. Elle est le succédané d’un appel à retrouver votre souveraineté. Si vous éprouvez de la colère, c’est que vous n’êtes pas complètement mort dans votre part de conscience incarnée. Vous n’êtes plus dans la crainte du paraître, de l’illusion de ce que vous voulez montrer aux autres. Vous ne pensez pas aux conséquences futures. Vous oubliez le poids du passé. Vous êtes pleinement dans le présent, ce qui ne vous arrive presque jamais. La colère met en lumière l’incapacité de votre être à s’adapter à la situation qui lui est présentée.


Je n’arrive pas à prendre sur moi et à me donner la capacité d’adaptation nécessaire à la vie sur terre en ce moment.


Jour 23 – Rameaux - 5 avril 2020

« Le vent qui souffle sur les rameaux ne changera pas de sitôt » Point de vent aujourd’hui. Grand soleil depuis 23 jours, le ciel d’un bleu éclatant (qui n’était pas observé ainsi depuis le paléolithique) encourage la nature et les animaux. Le piaillement des oiseaux résonne plus fort dans le silence des hommes. Aujourd’hui l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem aurait fait un flop. Personne pour agiter les palmes. Personne pour acclamer. La semaine sainte démarre dans le nombrilisme des demeures. C’est donc vrai : le véritable chaos déferle dans le silence.


Jour 24 – Mézig - 6 avril 2020

Autre constat : tout ce temps supplémentaire ne me suffit pas à faire tout ce que je pense que j’aimerai faire. Si le confinement se poursuit penser à travailler là-dessus










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